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Newsletter 2013

 

 

  1. Edito

  2. Construction: contre la discrimination des matériaux

  3. Détergence - Devenir "pionniers" du développement durable. Et le rester!

  4. Les cosmétiques: une palette de couleurs et d'odeurs

  5. La face cachée des aérosols

  6. Les brèves

     

 

Edito

 

Cette fois notre newsletter est ouverte à tous !

DETIC est une association multiple dont les domaines d’activités sont très larges.  Pensez-donc, l’association réunit les producteurs et distributeurs de cosmétiques, de détergents et produits d’entretien, de colles et de mastics ainsi que de biocides.  De plus DETIC fédère les entreprises du secteur des aérosols et de l’industrie des tensioactifs.  Pour tous ces secteurs, elle embrasse les activités destinées aux professionnels (B2B) et aux consommateurs (B2C).  Nous délivrons des services et conseils.  Nos activités sont avant tout liées à l’aide à la mise sur le marché des produits de nos membres : étiquetage, conformité réglementaire, communication sectorielle, initiatives sectorielle en matière de développement durable, etc.  Mais cela vous le savez déjà et si par hasard vous doutiez quant à la nature de nos activités, pas d’hésitation, consultez www.detic-enterprises.be ou www.detic.be.  Vous y trouverez votre bonheur.

Quoi de neuf chez DETIC ?  Voilà la question à laquelle cette newsletter va répondre !  Jusqu’à ce jour, DETIC communiquait avant tout en interne.  Nos newsletters étaient réservées à nos membres et nous nous extériorisions principalement via nos sites web.  Une sorte de paradoxe en cette ère de (sur)communication.

Tout change, tout bouge et DETIC aussi ! Dorénavant, nous avons décidé de faire part de nos activités et de faire connaître les produits et les secteurs que nous soutenons.  Si vous avez reçu cette première newsletter c’est parce que nous avons estimé que les activités de nos secteurs ou les informations que nous délivrons peuvent vous intéresser.  Pour un début, nous resterons « humbles », deux publications par an vous serons envoyées par e-mail.

Nous sommes ravis de vous faire parvenir cette information, nous espérons donc que vous partagerez notre enthousiasme.  Si ce n’est le cas, qu’à cela ne tienne, faites-le nous savoir par retour de mail et nous vous supprimerons de notre liste d’adresse.  Et si, tout au contraire, vous souhaitez faire vivre cette publication, n’hésitez pas à nous faire part de vos suggestions !

 

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Construction: contre la discrimination des matériaux

 

Le concept de « durabilité » prend racine dans tous les domaines d’activités humaine, le secteur de la construction n’y échappe pas.  Mais si on passe à la loupe la majorité des incitants déployés pour promouvoir ce que l’on appelle désormais la « construction durable », on cherche en vain une autre approche que celle qui consiste à penser : choisissez des matériaux d’origine naturelle.  Un peu court …

La construction durable, c’est quoi ?

Mais que signifie la construction durable ?  Dur dur la question !  Et ce d’autant plus que le concept de développement durable est plutôt mal compris dans les secteurs de la construction où règne une sorte de « grand foutoir » des appellations réductrices.  Ecoconstruction, maison verte, écoconception, construction naturelle, etc. sont tous des concepts réducteurs qui limitent la réflexion à une approche environnementale souvent bétonnée d’apriori sur l’origine ou la nature des matériaux.  Non, la construction durable c’est bien autre chose, il s’agit d’un concept beaucoup plus complexe et surtout non obscurci par les idées reçues.

Une approche multidimensionnelle

Bien au-delà des partis pris, le concept de « construction durable » doit être considéré comme une approche multicritère qui réalise un équilibre entre les performances économiques d’un bâtiment, le bien-être social qu’il procure et son impact environnemental.  Sa durabilité se mesure tout au long de son cycle de vie et implique tous les acteurs de la construction.  En finalité, iI s’agit de concevoir la qualité et la performance d’une construction d’une façon multidimensionnelle.  On peut parler d’une approche intégrée qui inclut tant l’économie d’énergie, les émissions de CO2 que l’emploi de matériaux respectueux de l’environnement, l’utilisation rationnelle de l’eau, le confort, l’accessibilité, les coûts, la mobilité, la sécurité, la santé, etc.  Le mot clé de ce système est : performance.

DETIC lutte contre la discrimination des matériaux

La « verdisation » de nos habitations introduit dans le secteur de la construction des matériaux plus originaux les uns que les autres comme par exemple la laine de mouton ou le chanvre, … dont la durabilité est loin d’être établie, ne fut-ce qu’au niveau économique et social.  Certes ces matériaux ne sont pas dépourvus de qualités mais le fait de les utiliser ne fait pas d’une habitation une habitation compatible avec un développement durable.  Qu’ils participent à une construction neuve ou à une rénovation, tous les matériaux qu’ils soient naturels ou de synthèse, doivent être approché par la performance qu’ils apportent au sein du système (la construction) pour réaliser leur fonction et ce, avec une approche cycle de vie.  Le choix doit donc être réfléchi et basé sur de multiples critères économiques, sociaux et environnementaux de la conception à la fin de vie du bâtiment.  C’est la raison pour laquelle DETIC et essenscia se sont lancé dans une grande croisade « éducative ».  Objectif majeur : convaincre tous les acteurs de la construction ainsi que les autorités du bienfondé de l’approche « construction durable » et de l’importance de la « performance » des matériaux dans le développement de ce type de stratégie et ce, particulièrement en matière de rénovation.

 

Pour plus d’information contactez DETIC : secretariat-detic@detic.be

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Détergence - Devenir "pionniers" du développement durable. Et le rester !

 

 

Le déclic de Rio

Dès 1996, alors que d’autres tentaient encore de décrypter la déclaration de Rio sur l’environnement et le développement (1992), l’industrie de la détergence passait concrètement à l’action.  DETIC, et AISE au niveau européen, appliquait au secteur un « code de bonne pratique environnementale » incluant des objectifs chiffrés (formulation, emballage, recyclage, communication consommateur,)… qui ont été atteints en 2001.  Ce code, entériné en 1998 par la commission de l’EU fut adopté par 170 entreprises représentant près de 90 % du marché.  L’initiative comportait un large volet « communication » concrétisé par le célèbre panel « Washright ».

Un succès colossal qui marque, pour l’industrie de la détergence, le début d’une « longue marche » à succès vers une meilleure compatibilité avec un développement durable.

 

La charte pour le nettoyage durable

En effet, dès 2005, le secteur lance son initiative phare : la charte pour le nettoyage durable.  Un défi de taille… Et avant-gardiste !  L’industrie applique l’approche « cycle de vie » pour le développement d’une norme volontaire de compatibilité avec un développement durable qui prend en compte les aspects social, économique et environnemental.  DETIC positionne l’initiative en Belgique et soutient ses membres dans l’implémentation de la charte.  Un travail de force !  La charte contient de nombreux paramètres de production, sélection des matières premières, sécurité des travailleurs, sécurités des produits, déchets, impact environnemental, communication consommateurs, etc.  Difficile pour les PME mais pas impossible.  Malgré un démarrage lent, le secteur tient bon et les résultats sont à la hauteur des ambitions.  En 2013, 200 entreprises sont conformes à la charte (919 unités de production en Europe) dont 82 entreprises actives en Belgique et 51 actives au Grand-duché de Luxembourg.  Le gain, environnemental notamment, est non négligeable : depuis 2006 (date du premier rapport de durabilité du secteur) la consommation d’énergie par tonne de production a diminué de 19 % et la consommation d’eau de 24 % (Chiffres 2012-2013).

En parallèle, DETIC implémente en Belgique différents programmes de concentration des produits lessiviels.  Une dynamique qui donne à l’industrie l’envie d’aller encore plus loin et de créer des critères plus orientés sur les caractéristiques « produits ».

 

Des profils de durabilité avancée (ASP - Advanced sustainability profile)

Chose faite lors de la première révision de la charte (2010) !  Des profils de durabilité avancée sont créés pour différentes catégories de produits sur base d’une analyse cycle de vie générique.  Résultats immédiats : les poudres et liquides lessiviels, les nettoyants tout usage et les nettoyants en spray sont dotés de caractéristiques écologiques là où l’analyse cycle de vie situe les impacts environnementaux les plus significatifs (impact aquatique, emballage, phase d’utilisation, concentration, etc.).  Une « norme » écologique qui s’additionne aux exigences de la charte pour le nettoyage durable.  Suivie tout de go par de nombreuses entreprises, les premiers ASP sont actuellement en voie d’implémentation tandis que l’AISE développe les critères à venir pour d’autres catégories de produits.

 

Un projet pilote européen

Cette approche industrielle volontaire ressemble à s’y méprendre à l’approche européenne mise en exergue dans le cadre du projet de détermination de l’empreinte environnementale des produits dont l’objectif est, à moyen terme (4 ans), de créer un système d’affichage comparatif pour le consommateur.  AISE et DETIC, différentes entreprises, PME, associations nationales et stakeholders, ont déposé un projet pilote en juillet 2013 afin de participer à cette nouvelle aventure.  En plus des grandes entreprises du secteur, DETIC soutient particulièrement les PME qui se sont engagées dans le projet et qui devraient bénéficier d’une aide des autorités belges.  Plus de transparence, un affichage environnemental issu d’une méthode de calcul harmonisée et un nouveau profilage de la charte pour le nettoyage durable devraient naître de ce nouveau défi.

 

DETIC à la barre !

« DETIC œuvre à l’épanouissement de ses membres dans le nouveau modèle de société qu’est le Développement Durable ».  Voilà une philosophie que DETIC applique à la lettre et qui justifie l’implication de ses secteurs, et de la détergence en particulier, dans toutes initiatives susceptibles de créer une valeur ajoutée dans le cadre du développement durable.  Dès à présent, DETIC s’est orientée vers la valorisation d’un cadre d’avenir pour ses membres.  Objectifs : promouvoir une industrie durable dans un cadre novateur, se positionner en pionnier et … Le rester.

 

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Les cosmétiques, une palette de couleurs et d'odeurs

 

Dans une société où l’on est continuellement confronté à des mots tels que « croissance » et « bénéfices », on en vient parfois à oublier la valeur envoûtante et originelle d’un produit : sa sensualité … Secouons donc notre mémoire, aiguisons nos sens et pointons notre nez ! Cet article tente un back-to-basics et vous offre quelques effluves littéraires, un nuage de mots volatiles pour tenter de percevoir  le « ressenti » des cosmétiques.  Des produits duals à la fonctionnalité et à la sensualité bien affirmées mais au revers immatériel et souvent si cérébral.

« Les produits fonctionnels sont omniprésents dans notre vie. Vous nettoyez votre maison avec un produit d’entretien et vous tondez votre pelouse avec une tondeuse à gazon.  La fonctionnalité est claire. Les cosmétiques par contre disposent de plusieurs facettes. De la parure à l’hygiène, ils améliorent le bien-être de leurs utilisateurs et, outre nos sens, titillent notre imagination ». C’est en ces termes que Marie-Eve Debrue, technical and regulatory expert chez DETIC, donne le la.  Et poursuit : « Le cosmétique ne se résume pas au produit en lui-même, il se pare de multiple « projections ». Quand on achète un cosmétique, on éprouve un réel plaisir parce que l’on réalise que l’on fait l’acquisition d’un produit qui apporte une sensation de bien-être. Les cosmétiques procurent une impression de bonheur. » Une perception loin d’être anodine. Elle réalise un lien concret entre la santé physique et mentale.  Le plaisir c’est bon pour la santé !

 

Hygiène et protection comme points de départ

La santé, comme corollaire de l’hygiène personnelle, est une conséquence non négligeable de l’utilisation des cosmétiques. Les produits de soins et d’hygiène tels que les savons, shampooings et gels douches constituent un tout indissociable de l’hygiène moderne et de la bonne santé. Et contribuent à la longévité ! Dans notre société, l’espérance de vie bat continuellement de nouveaux records. Force est de constater que depuis la démocratisation des cosmétiques, la qualité de vie n’a fait que progresser. Les maladies dues au manque d’hygiène ont disparu des sociétés occidentales.

Protéger le corps contre les agressions externe est l’une des missions primordiales que remplissent nombres de cosmétiques. Peu de personnes conçoivent concrètement que les crèmes solaires et les pâtes dentifrices sont également des produits cosmétiques. Un volume de dentifrice équivalent à un petit pois suffit pour protéger les dents contre les caries. Les dentistes préconisent à juste titre que l’on se brosse les dents deux fois par jour. Les produits solaires, quant à eux, nous protègent contre le rayonnement solaire auquel nous nous exposons plus que de raison. Judicieusement utilisé, ces produits peuvent ralentir les effets du vieillissement de la peau et éviter les coups de soleil … Essentiel quand on sait que la surexposition solaire est une des causes majeures des cancers de la peau.

 

Les effets psychologiques des produits cosmétiques

Mais la valeur hygiénique et protectrice des cosmétiques transcende l’action fonctionnelle pour se projeter au niveau de la santé psychologique de l’homme. Par leurs odeurs ou leurs textures ces produits peuvent réveiller des émotions, des souvenirs tapis au plus profond de nos synapses.  En effet, pendant toute notre vie, nous créons une image de nous-mêmes faite d’odeurs, d’expériences vécues et de souvenirs. Les odeurs nous accompagnent tout au long de notre évolution et marquent inconsciemment ou non des événements particuliers, agréables ou moins agréables.  Elles affirment également notre personnalité et entretiennent l’image que nous nous faisons de nous-mêmes. Songeons un instant à l’odeur de votre vieille tante « championne de la fessée gratuite ».  Voilà un souvenir bien peu commode ! Inconsciemment, toute personne qui portera le même parfum bénéficiera illico de votre antipathie … Pensons également au bébé en pleurs dont les larmes se tarissent comme par magie dès qu’il sent l’odeur de son doudou.

Ces expériences subjectives des odeurs et des textures, ainsi que leurs conséquences positives, ont par ailleurs été objectivement identifiées par diverses études. Ainsi, on a analysé ces dernières années l’impact des produits cosmétiques sur la qualité de la vie. Le bureau d’études indépendant suisse Data Mining International a confirmé dans ce cadre la validité et la fiabilité d’un nouvel instrument de mesure qui analyse l’impact des cosmétiques sur la qualité de vie (BeautyQol).  Chez certaines personnes, cet impact est considérable. Une vidéo postée sur Youtube où une ado américaine, ayant camouflé son acné au moyen de produits cosmétiques, aide des centaines d’autres ados à se sentir mieux dans leur peau est particulièrement démonstrative.  Une action bienfaitrice sur l’acceptation de soi délivrées par quelques produits de parures !  L’action des cosmétiques est bel et bien moins superficielle qu’on ne le croit.

Outre un boost de la confiance en soi, les cosmétiques produisent également d’autres « effets latéraux ». Une courte étude réalisée en France démontre les avantages, notamment au niveau tactile, de l’application de produits cosmétiques sur la coordination œil-main qui améliore l’équilibre et qui par conséquent aide à prévenir les chutes chez les personnes âgées … Voilà encore une bonne raison, si c’est nécessaire, pour ressortir ces petits pots magiques qui trainent au fond de vos armoires !

 

Une troisième dimension

Un autre usage des produits cosmétiques est de nature plutôt stratégique. « Depuis des siècles, l’utilisation de produits cosmétiques sert une tendance naturelle de l’Homme qui cherche à impressionner, effrayer, séduire ou manipuler. Cela va des chasseurs qui s’enduisent d’ocre pour se camoufler et couvrir leur odeur à la préparation « psychologique » du terrain d’un entretien important où, dans une recherche de rapprochement, l’agresseur adopte le plus de caractéristiques extérieures possibles de sa proie. Le réconfort d’une fragrance familière, la reconnaissance d’un  maquillage, voire le mimétisme vestimentaire peut transformer l’ennemi en ami.  La caméléonisme olfactif permet par exemple de créer un domaine de congénéité là où il n’existe pas … Et d’en tirer profit » souligne Frédérick Warzée, responsable de la communication et cosmétologue chez DETIC.

Si les produits cosmétiques participent depuis longtemps déjà à notre qualité de vie et par conséquence améliorent notre santé.  Ils conditionnent également la façon dont les personnes se perçoivent entre elles et perçoivent le monde qui les entoure.  Ils balisent le cadre de notre vécu et de nos souvenirs.  En fait, les produits cosmétiques se vivent, se snifent, se ressentent et leur impact tant sensuel que psychologique ne trouve qu’une bien pauvre traduction sous forme de mots … Perte de temps donc que cet article !

 

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La face cachée des aérosols

 

 

Le 25 septembre 2013, la FEA, la fédération européenne des Aérosols, décernera pour la deuxième fois les INTERNATIONAL AEROSOL AWARDS.  Cet événement représente l’occasion idéale pour DETIC de se pencher davantage sur un secteur encore peu mis à l’honneur.

D’après les dictionnaires, un aérosol est un récipient dont le contenu peut être vaporisé à l’aide d'un gaz propulseur. La définition fournie par les dictionnaires n’englobe fort heureusement pas le contenu.  Un spray ou, pour employer le terme générique, un aérosol, est en effet bien plus que cela.  Une valve, un bouton-poussoir, un tube plongeur, un conduit, un ressort, une bague intérieure, une capsule, une bague extérieure et un récipient.  Sur le plan purement technique, cette technologie est pour le moins ingénieuse.

 

Une technologie répondant à un concept durable…

Eric Rotheim serait stupéfait de l’évolution qu’a connu son invention au fil des ans.  Contrairement au prototype original, un aérosol compte aujourd’hui d’innombrables domaines d’application en fonction desquels on sélectionne la dimension et le matériau du récipient.  Il est ainsi caractéristique d’un aérosol que l’on en adapte l’éjecteur selon l’application et le contenu ou l’ingrédient actif.  Cela signifie qu’il pulvérise la dose adéquate en fonction de la substance, sans en gaspiller une seule goutte.  Un aérosol est un récipient fermé hermétiquement qui garantit une très longue durée de conservation.  Comme un aérosol est un récipient sous pression, tout risque de pollution ou de contamination par des bactéries est exclu, ce qui s’avère notamment très intéressant pour les applications cosmétiques et pharmaceutiques ainsi que pour le secteur alimentaire.  Les caractéristiques hygiéniques originelles du contenu se conserveront jusqu’à la date de péremption indiquée.  Mais cela, vous l’aviez déjà compris par vous-même.

 

… fabriquée dans un matériau durable

L’une des récompenses qui seront décernées est l’Award de l’environnement et de la durabilité.  Dans ce contexte, nous pouvons nous poser la question de savoir si le sentiment de culpabilité que nous ressentons chaque fois que nous jetons un aérosol à la poubelle est justifié.  Car l’hygiène et le dosage durable du produit ne sont possibles que par une seule chose : le conditionnement.  Une véritable œuvre d’art, mais qui est fort heureusement entièrement recyclable dans la plupart des cas.  Depuis que nous, Belges, avons érigé le « tri sélectif des déchets » en sport national, les aérosols sont eux aussi tout simplement jetés dans le sac PMC ou avec les « petits déchets dangereux ».  Les aérosols en acier et en aluminium sont ensuite séparés pour être broyés et fondus en barres ou en lingots.  Ces métaux recyclés peuvent ensuite être retransformés en vue de la production de vélos, de machines, de boîtes de conserve et… d’aérosol.  Ce processus peut être répété à l’infini pour la fabrication d’aérosols en fer-blanc ou en aluminium et ce, sans occasionner la moindre perte de qualité.  Les éléments en plastique comme le capuchon de protection et l’éjecteur sont eux aussi parfaitement recyclables.

 

… soutenu par de nouveaux développements

« L’industrie métallurgique contribue continuellement au développement d’aérosol plus durables.  Ainsi, on développe actuellement des types de métaux plus fins capables de supporter la même pression.  De cette façon, on consomme moins d’énergie, de matières premières et d’auxiliaires, » explique Jef Brouwers, président de la commission aérosols chez DETIC, membre du conseil d’administration de la FEA et Vice President European Operations de CRC Industries Europe sprl.  TNO, un organisme de recherche indépendant, a récemment publié une étude réalisée pour le compte du secteur métallurgique et dont il ressort que l’impact sur l’environnement de l’aérosol moyen a baissé de 17% entre 2006 et 2008.  Ce sont essentiellement à des améliorations au niveau de la production de l'acier et du fer-blanc, combinées à un taux de recyclage en hausse, que nous devons ce résultat remarquable.

Mais ce n’est pas uniquement au niveau de l’environnement que l’industrie donne le meilleur d’elle-même.  « En Grande-Bretagne, l’industrie des aérosols a développé un instrument permettent de calculer la concentration des différentes substances dans l’environnement.  De cette manière, il est possible de contrôler la qualité de l’air après l’utilisation d’un aérosol et ainsi d’adapter éventuellement les formules des produits.  Cette initiative spontanée mais locale est aujourd’hui poursuivie au niveau européen, », précise Jef Brouwers. « L’industrie des aérosols évolue dans la voie de la durabilité.  Car c’est seulement de cette façon que l’on peut progresser. »

Les autres prix qui seront attribués récompensent le design du conditionnement le plus innovant, le produit aérosol le plus innovant et la stratégie de marketing d’aérosols la plus créative.  DETIC est impatiente de connaître les nominés à ces récompenses dans le cadre de l’International Congress and Exhibition de la FEA.

 

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Les Brèves

 

Empreinte environnementale des produits

DETIC s’implique activement dans le projet pilote européen de calcul et de communication de l’empreinte environnementale des produits.  L’A.I.S.E. (association européenne de la détergence) ainsi que DETIC et AFISE (association française), Ecover, Vandeputte, Henkel, McBride, SC Johnson, Procter & Gamble et Unilever ont déposé un projet concret portant sur deux catégories de produits : les détergents lessiviels et les nettoyants « salle de bain » en spray à gâchette.  D’autre part, DETIC souhaite participer en tant que « stakeholders » au projet déposé par Cosmetic Europe relatif aux shampoings.  La dynamique est en marche.

 

« I prefer 30° » pour lutter contre le changement climatique

A.I.S.E. et DETIC débutent une grande campagne de communication pour diminuer la température moyenne de lavage en Europe et en particulier en Belgique où les secteurs de la détergence et de la distribution ont signé un accord sectoriel qui s’engage en ce sens.  DETIC recherche activement des partenaires pour implémenter « I prefer 30° » qui a été lancée à Milan par la Commissaire Européenne en charge du climat à l’occasion de la semaine de la mode.  La campagne « grand public » devrait démarrer en janvier 2014. Intéressé ? Plus d’info : www.iprefer30.eu. Et www.detic.be ou contactez Frédérick Warzée : fwarzee@detic.be.

 

Soleil Malin

Après un hiver long et maussade, les mois de juillet et d’août ont fortement réchauffés la petite Belgique !  Le soleil s’est fait radieux et nombre de belges ont bénéficié de ses rayons.  DETIC en a profité pour relancer, via Facebook, la campagne d’information « Soleil Malin ».  Consultez www.soleilmalin.be.

 

Vous cherchez un labo, nous le trouvons !

Nouveau service pour les membres de DETIC.  DETIC a réalisé, avec la participation d’un étudiant stagiaire en cosmétologie, une base de données de laboratoires européens qui pratiquent les tests d’évaluation des propriétés des produits cosmétiques.  Vous cherchez un labo pour une objectivation classique ou « sur mesure » ? DETIC vous fournira les coordonnées des laboratoires qui rencontreront vos attentes.

 

Alliance belge pour une huile de palme durable

DETIC a rejoint l’Alliance belge pour une huile de palme durable.  Les secteurs de DETIC sont constamment à la recherche de sources de matières premières renouvelables gérées de façon durable.  L’huile de palme est une première étape dans ce processus.  DETIC entend soulever la problématique de la traçabilité des dérivés dont, en particulier, les tensioactifs.  Plus d’info : http://www.detic-enterprises.be/fr/component/content/article/11-news/271-detic-rejoint-alliance-belge-huile-de-palme-durable

 

Les membres de DETIC économisent 23.907 tonnes de CO2

Par leur participation au système de recyclage d’emballage mis en place en Belgique par Fost Plus, les membres de DETIC ont contribué, en 2012, à une économie d’émissions de gaz à effet de serre de 23.907 tonnes de CO2. Chiffre 2012 - calcul réalisé par Intertek-RDC.

 

International Classification Network

Les membres de DETIC vont bientôt bénéficier d’un avantage exclusif en termes d'accès à l'ICN (International Classification Network).  L’ICN est un service développé par l'industrie européenne qui donne accès à des «expert judgements» pour l'évaluation de la corrosivité des formules.  L’ICN se base sur des résultats de test à la place d’une évaluation par calcul.  Une approche performante et plus adaptée.  Plus d’info : secretariat-detic@detic.be.

 

Vos « Rendez-vous » avec l’info

 

28ème congrès international de la FEA

Ne manquez pas le 28ème congrès international de l’industrie des aérosols.  La version 2013 se déroulera à Madrid ces 24, 25 et 26 septembre.  Elle sera rehaussée d’une exposition.  Info : www.aerosolmadrid2013.com

 

DETIC - Formation Biocide - Comprendre la réglementation et en tirer profit

Pas simples les réglementations relatives aux biocides !  C’est pourtant largement de leur bonne compréhension que dépend le succès de la mise sur le marché de vos produits et de leur positionnement marketing en Belgique.  Quels changements prévoir ? Dans quels délais ?  Comment tirer profit de ce cadre réglementaire strict ? 

De la formulation à l’étiquetage en passant par l’autorisation de mise sur le marché, DETIC vous fournit les clés de la réussite !  Rendez-vous le 30 octobre 2013. Info : mvandenberghe@detic.be.

 

AISE Info Day 2013

Bloquez vos agendas.  Ce 3 décembre 2013, l’AISE organisera sa 10ème journée d’information sous le titre “Safe use of cleaning products: making the label work and securing consistent consumer communication”  Cette journée marquera le lancement de l’outils ICN (International classification Network).

 

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Editeur responsable: Frédérick Warzée - fwarzee@detic.be