La qualité des gels hydroalcooliques est cruciale pour la sécurité de tous.

DETIC souhaite rappeler que les mesures d’hygiènes sont en première ligne de la lutte contre le coronavirus. Se laver les mains, avec un savon liquide (un cosmétique), dans les règles de l’art, aussi souvent que possible est essentiel.

L’utilisation d’un gel hydroalcoolique intervient en seconde ligne, s’il est impossible de se laver les mains ou, en supplément, dans le contexte de soins hospitaliers. C’est pourquoi, il est crucial que l’hydrogel soit virucide (qu’il tue les virus et non uniquement les bactéries).

La concentration et le choix des ingrédients sont donc importants et surtout, légalement, le produit « virucide » est considéré comme un « biocide ». Un produit biocide doit être enregistré auprès des autorités belges (www.biocides.be) et doit démontrer son efficacité, le cas échéant, contre les virus avant d’être fabriqué et mis sur le marché. Les autorités belges, dans le contexte de crise actuelle ont pris des mesures pour permettre l’enregistrement accéléré de certaines catégories de produits biocides afin de permettre de faire face à la demande accrue de ce type de produits.

Les produits cosmétiques ne sont pas des biocides

Attention, les produits cosmétiques lavants sous forme de gels hydroalcooliques ne sont pas des biocides et ne disposent pas de l’activité virucide adéquate pour être utilisés, en seconde ligne, à la place du lavage des mains. DETIC souhaite insister sur le fait qu’il est dangereux (et interdit) de présenter un cosmétique comme un biocide.

Dans la lutte contre le coronavirus tous les intervenants doivent disposer de produits biocides de qualité afin d’assurer la sécurité de tous et d’enrayer la propagation du virus. DETIC se tient à la disposition de ses membres pour toutes questions techniques. L’essentiel est de faciliter et d’accélérer la production de produits d’hygiènes de première ligne et de biocides virucides efficaces.